Tout savoir sur les différents procédés de soudage – Guide complet

Le soudage est une technique d’assemblage incontournable dans les secteurs de la construction, de l’industrie, de l’automobile ou encore de l’aéronautique. Il existe plusieurs procédés de soudage, chacun répondant à des besoins spécifiques en termes de précision, de résistance, de matériaux ou de conditions d’utilisation. Que ce soit le soudage MIG/MAG, TIG, MMA, plasma ou laser, chaque méthode présente ses propres caractéristiques, avantages, inconvénients et domaines d’application.


Par lecomptoir dusoudeur
14 min de lecture

Tout savoir sur les différents procédés de soudage – Guide complet

Le soudage est une compétence manuelle aussi utile que valorisante. Que ce soit pour réparer une pièce en métal, créer du mobilier ou se lancer dans des projets Do It Yourself, savoir souder ouvre de nombreuses possibilités. Mais par où commencer ? Le guide pratique pour débutant « Commencer le soudage sans brûler les étapes » est là pour vous aider à démarrer en toute sécurité, sans jargon inutile. Vous apprendrez les différents types de soudure, le matériel nécessaire, et comment progresser à votre rythme.

Le soudage est une technique d’assemblage incontournable dans les secteurs de la construction, de l’industrie, de l’automobile ou encore de l’aéronautique. Il existe plusieurs procédés de soudage, chacun répondant à des besoins spécifiques en termes de précision, de résistance, de matériaux ou de conditions d’utilisation. Que ce soit le soudage MIG/MAG, TIG, MMA, plasma ou laser, chaque méthode présente ses propres caractéristiques, avantages, inconvénients et domaines d’application.

MIG/MAG (Métal Inert Gas / Métal Active Gas), le choix privilégié pour des soudures robustes et rapides

Vous débutez en soudage et vous entendez souvent parler de MIG ou de MAG ? Ces deux termes désignent un procédé de soudage semi-automatique très utilisé dans l’industrie, et particulièrement adapté aux personnes qui souhaitent gagner en efficacité, tout en réalisant des soudures solides et propres.

MIG et MAG : Quelle différence ?

MIG/MAG sont deux variantes d’un même procédé : le soudage à l’arc avec fil électrode fusible sous protection gazeuse. La différence principale réside dans le type de gaz de protection utilisé :

MIG (Metal Inert Gas) : on utilise un gaz inerte (généralement de l’argon pur ou un mélange argon/hélium). Ce gaz ne réagit pas avec le métal. Il est utilisé pour les métaux non ferreux, comme l’aluminium, le cuivre, ou les alliages spéciaux.
MAG (Metal Active Gas) : ici, le gaz est actif, c’est-à-dire qu’il interagit avec le bain de fusion pour améliorer certaines caractéristiques. Il s’agit souvent d’un mélange de CO₂ et d’argon, et il est surtout utilisé pour les aciers (aciers doux, aciers inoxydables).

Comment cela fonctionne ?

Le procédé MIG/MAG utilise une bobine de fil électrode qui est alimentée automatiquement via une torche de soudage. En appuyant sur la gâchette, trois actions se produisent en simultané :

Le fil sort en continu de la torche et fond sous l’effet de l’arc électrique.
Un arc électrique se crée entre le fil et la pièce à souder, générant une température très élevée (plus de 3 000 °C).
Un gaz protecteur est diffusé autour du bain de fusion pour éviter l’oxydation et garantir une soudure propre et résistante.
Ce fonctionnement semi-automatique rend le processus plus facile à maîtriser pour un débutant, par rapport à d’autres procédés plus techniques comme le soudage à l’électrode enrobée ou le TIG.

Pourquoi choisir le MIG/MAG quand on débute ?

Voici quelques avantages qui en font un excellent choix pour les novices :

  • Facilité de prise en main : peu de réglages, gestes simples, fil continu = apprentissage rapide.
  • Moins d'interruptions : pas besoin de remplacer des électrodes comme en MMA (électrode enrobée).
  • Soudures nettes et solides : le gaz protège efficacement la zone de soudure.
  • Gain de temps : la vitesse de soudage est plus élevée que dans d'autres procédés.
  • Utilisable sur différents métaux et épaisseurs : acier, inox, alu… du fin au plus épais.

Dans quels cas l'utiliser ?

Le MIG/MAG est omniprésent dans l’industrie et le bricolage :

  • En automobile, pour assembler des châssis, des carrosseries ou réparer des pièces.
  • En métallerie, pour construire des portails, des escaliers, des structures métalliques.
  • En maintenance industrielle, pour réparer des équipements en acier.
  • À la maison, pour les bricoleurs avertis qui veulent souder de façon propre et durable.

À noter pour bien démarrer

Pour bien débuter en MIG/MAG, voici quelques éléments à avoir en tête :
Il faut un poste de soudure compatible (avec dévidoir intégré ou externe).
Prévoyez une bobine de fil adaptée au métal à souder (fil plein pour acier, fil aluminium, fil fourré).
Choisissez le bon gaz de protection (inerte pour MIG, actif pour MAG).
Et bien sûr, n’oubliez pas les équipements de sécurité : masque automatique, gants, tablier, veste ignifugée.

Procédé TIG (Tungsten Inert Gas)  : la maîtrise des soudures fines et complexes

Si vous cherchez à réaliser des soudures d’une grande précision, sur des pièces fines ou des matériaux délicats, le procédé TIG (Tungsten Inert Gas), aussi appelé soudage à l’arc avec électrode non fusible, est la référence incontournable. Longtemps réservé aux soudeurs expérimentés, il devient aujourd’hui plus accessible grâce à des équipements adaptés et à une meilleure compréhension des gestes techniques.

TIG : C’est quoi exactement ?

Le TIG est un procédé de soudage à l’arc qui utilise une électrode en tungstène, un métal très dur et résistant à la chaleur, qui ne fond pas pendant le soudage. Le bain de fusion est protégé par un gaz inerte (le plus souvent de l’argon pur), qui empêche toute oxydation de la soudure.

La particularité du TIG, c’est que le métal d’apport n’est pas automatique : si nécessaire, il est ajouté manuellement à l’aide d’une baguette, un peu comme en soudure à la flamme. Cela offre une précision exceptionnelle, mais demande aussi plus de maîtrise gestuelle.

Comment fonctionne le soudage TIG ?

Le processus TIG se déroule en plusieurs étapes :

Une arc électrique est créé entre l’électrode en tungstène et la pièce à souder.
Le gaz inerte (argon) est diffusé en continu pour protéger le bain de fusion et l’électrode.
Le soudeur contrôle manuellement l’apport de métal, en approchant une baguette dans la zone fondue si nécessaire.
Ce procédé permet de travailler avec une grande finesse, notamment sur des métaux sensibles à la chaleur ou sur des soudures apparentes.

Pourquoi choisir le TIG quand on débute (ou veut progresser) ?

Même s’il demande plus d'entraînement que le MIG/MAG, le TIG reste accessible aux débutants motivés, notamment pour les raisons suivantes :

  • Qualité de soudure inégalée : finition très propre, sans projections, ni laitier.
  • Idéal pour les métaux fins : tôles, tubes, pièces mécaniques ou décoratives.
  • Soudure sans métal d’apport possible : pour assembler deux pièces identiques (soudure autogène).
  • Contrôle total : vitesse, température, quantité de métal… tout est maîtrisé par le soudeur.
  • Polyvalence matière : acier, inox, aluminium, titane, cuivre, magnésium.

Dans quels cas l’utiliser ?

Le TIG est privilégié dans les domaines où la qualité visuelle et la précision sont primordiales :

  • En aéronautique, pour les pièces structurelles en aluminium ou titane.
  • En médical, pour les instruments en inox.
  • En alimentaire, pour les cuves, tuyauteries, éléments inoxydables.
  • En métallerie fine ou design, pour des soudures visibles et esthétiques.
  • En réparation de pièces mécaniques de précision (radiateurs, cadres alu).

À savoir avant de commencer

Voici ce qu’il faut prévoir pour débuter en TIG :

  • Un poste TIG (souvent DC pour l’acier/inox, AC/DC pour l’aluminium).
  • Un gaz inerte (argon pur, parfois mélangé à de l’hélium selon les besoins).
  • Des électrodes en tungstène adaptées (vertes, rouges, grises… selon le métal).
  • Une torche TIG avec réglage précis, souvent muni d’un pédale de commande pour gérer l’intensité de l’arc.
  • Une excellente protection individuelle : casque automatique, gants fins, vêtements ignifugés.
  • Et surtout… de la patience et de la régularité : la gestuelle se travaille avec le temps !

En résumé, le procédé TIG est idéal pour ceux qui souhaitent aller plus loin dans la précision, l’esthétique et la technicité de la soudure. Moins rapide que le MIG/MAG, il brille par la qualité exceptionnelle de ses résultats, surtout sur les pièces complexes, les assemblages visibles ou les métaux exigeants. Avec de la pratique, même un débutant peut rapidement progresser vers un niveau professionnel. Le TIG, c’est l’art du geste maîtrisé, au service de la perfection métallique.

MMA (Manual Metal Arc) ou soudage à l’électrode enrobée : fiabilité et polyvalence garanties

Simple, robuste et utilisable partout, le MMA, aussi appelé soudage à l’électrode enrobée, est le procédé de soudage le plus répandu dans le monde. Facilement identifiable par ses électrodes rigides qu’on change à chaque cordon, il séduit autant les artisans, les bricoleurs que les professionnels du chantier.

MMA : qu’est-ce que c’est ?

Le soudage MMA repose sur un principe simple : une électrode enrobée (un métal fusible entouré d’un revêtement spécial) est placée en contact avec la pièce à souder. Lorsqu’on établit un arc électrique, la chaleur fait fondre l’électrode et le métal de base, créant ainsi le cordon de soudure.

L’enrobage de l’électrode a deux rôles :

  • Il protège la soudure en dégageant un gaz et une couche de laitier qui isolent le bain de fusion de l’air.
  • Il stabilise l’arc et améliore la qualité du dépôt.

Aucune bonbonne de gaz n’est nécessaire : c’est l’un des gros atouts du procédé MMA.

Comment fonctionne le soudage à l’électrode enrobée ?

Le déroulement est très direct :

  • L’électrode est fixée dans un porte-électrode.
  • On approche l’électrode de la pièce, ce qui crée un arc électrique intense.
  • La chaleur fait fondre l’électrode et la pièce, formant le cordon de soudure.
  • En refroidissant, un laitier se forme et protège la soudure (il sera ensuite retiré au marteau ou au burin).

Le tout se fait manuellement, ce qui demande un peu d'entraînement au départ, notamment pour gérer la longueur d’arc, l’angle de soudage et le retrait progressif de l’électrode.

Pourquoi choisir le MMA quand on débute ?

Le MMA est souvent le premier procédé qu’on apprend en formation, et ce n’est pas pour rien :

  • Matériel simple et abordable : un poste, quelques électrodes, et c’est parti.
  • Pas de gaz nécessaire : idéal pour souder en extérieur ou sur chantier.
  • Peu sensible au vent ou aux intempéries : parfait pour les conditions difficiles.
  • Adapté à de nombreux métaux : acier, fonte, inox (avec électrode adaptée).
  • Soude même sur métal rouillé, sale ou peint : plus tolérant que les autres procédés.

Où l’utiliser ?

Le MMA est utilisé partout où la robustesse prime sur l’esthétique, notamment :

  • Sur les chantiers de construction (charpentes, poutres, ferronnerie…).
  • En maintenance industrielle ou agricole, pour réparer des machines.
  • En bricolage à la maison, pour souder des grilles, portails, supports, etc.
  • En milieu rural ou isolé, où les autres procédés sont difficiles à mettre en place.

Bon à savoir pour bien démarrer

Avant de vous lancer, voici quelques éléments essentiels :

  • Un poste à souder MMA, de préférence à technologie inverter (plus léger et plus précis).
  • Des électrodes adaptées au métal et à l’épaisseur à souder (rutile, basique, inox, fonte…).
  • Une bonne pince porte-électrode et une connexion de masse fiable.
  • Une protection complète : masque de soudeur, gants renforcés, tablier ou veste ignifugée.
  • De quoi nettoyer la soudure : marteau à piquer, brosse métallique.

En résumé, le soudage MMA est le roi de la polyvalence : il permet de souder presque partout, avec peu de matériel, et une excellente résistance mécanique. Même si l’aspect des soudures est parfois moins esthétique que celles en TIG ou MIG/MAG, leur fiabilité n’est plus à prouver.

C’est le choix idéal pour débuter, apprendre les gestes de base et pouvoir intervenir dans toutes les situations. Une fois la main prise, vous serez capable de réaliser des réparations et des assemblages solides en toute autonomie.

Plasma, la solution idéale pour des découpes et soudures de haute précision

Moins connu que le MIG/MAG, le TIG ou le MMA, le procédé plasma n’en est pas moins une technologie de pointe, particulièrement appréciée pour sa précision extrême, sa vitesse de découpe, et sa capacité à travailler des métaux complexes avec une grande finesse. Il est utilisé aussi bien pour découper que pour souder, notamment dans les secteurs industriels exigeants.

Le Plasma, c’est quoi exactement ?

Le plasma est un gaz porté à très haute température (plus de 20 000 °C), capable de fondre instantanément le métal. Dans un poste plasma, un arc électrique est créé entre une électrode (souvent en tungstène) et la pièce à travailler. Ce courant traverse un gaz (argon, azote, air comprimé…) qui se transforme en plasma, concentré en un jet fin et ultra-puissant.

Ce jet permet :

  • Soit de couper proprement le métal (découpe plasma).
  • Soit de souder avec une grande précision, notamment sur des pièces fines ou complexes (soudage plasma, dérivé du TIG).

Comment fonctionne le procédé Plasma ?

Il existe deux usages distincts du plasma : la découpe et la soudure.

Découpe plasma :

  • L’arc plasma traverse le métal et le vaporise, créant une découpe nette.
  • Le gaz soufflé éjecte le métal fondu, évitant les bavures.
  • On obtient une coupe rapide, fine et propre, même sur des matériaux épais.

Soudage plasma (moins courant chez les particuliers) :

  • Très proche du TIG, mais l’arc est confiné dans une buse, ce qui permet une concentration encore plus précise de la chaleur.
  • Idéal pour les soudures automatisées, ou les pièces très fines (jusqu’à 0,1 mm).

Pourquoi choisir le plasma quand on débute ?

Même si le soudage plasma est plus technique et souvent réservé aux pros, la découpe plasma est de plus en plus accessible aux débutants grâce à des postes compacts et simples d’utilisation :

  • Découpe très rapide et propre : bien plus rapide qu’une scie ou une meuleuse.
  • Convient à tous les métaux conducteurs : acier, inox, alu, cuivre, fonte…
  • Pas besoin de gaz industriels : certains modèles fonctionnent à l’air comprimé.
  • Facilité de coupe sur tôles épaisses : jusqu’à 30 mm avec les bons réglages.
  • Moins de bruit et d’étincelles qu’avec les outils mécaniques.

Où utiliser le plasma ?

Le procédé plasma est utilisé dans des secteurs de haute précision, mais aussi chez les artisans et bricoleurs bien équipés :

  • En chaudronnerie et métallerie fine, pour des découpes propres avant assemblage.
  • En carrosserie, pour retirer des parties endommagées sans abîmer le reste.
  • En industrie de pointe (aéronautique, nucléaire, pharma…) pour des soudures sous contrôle rigoureux.
  • À l’atelier ou à la maison, pour découper rapidement des plaques ou profilés métalliques.

Ce qu’il faut pour bien démarrer

Avant de vous lancer dans le plasma, assurez-vous d’avoir le bon équipement :

  • Un poste plasma avec torche pilotée, adapté à l’épaisseur des métaux à découper.
  • Une source d’air comprimé (compresseur), si votre machine ne l’intègre pas.
  • Une masse bien fixée et un bon contact électrique avec la pièce.
  • Les protections essentielles : masque teinté, gants, blouson ignifugé.
  • Et de l’espace de travail bien ventilé : le plasma peut générer des fumées métalliques.

En résumé, le plasma est une technologie de précision, à la fois puissante et élégante, qui permet de découper ou souder les métaux avec une qualité remarquable. Si la soudure plasma reste un domaine réservé aux applications industrielles, la découpe plasma s’ouvre largement aux débutants et aux ateliers bien équipés. Rapide, propre, fiable, le plasma représente une solution moderne et efficace pour celles et ceux qui veulent aller plus loin dans la transformation du métal.

Laser, la technologie de pointe pour des soudures rapides et précises

Quand la précision devient une exigence et la vitesse une nécessité, le soudage au laser s’impose comme une technologie de pointe. Utilisée dans l’industrie automobile, l’électronique ou la fabrication de dispositifs médicaux, cette méthode allie haute performance, finesse extrême et rendement inégalé. Longtemps réservée aux usines hautement automatisées, elle commence à se démocratiser avec des équipements plus compacts et accessibles.

Le soudage laser, c’est quoi ?

Le soudage laser repose sur l’utilisation d’un faisceau de lumière concentré, capable de chauffer et de fondre le métal de manière ultra-localisée. Ce faisceau, généré par un laser à fibre, CO₂ ou Nd:YAG, pénètre profondément dans le métal avec une précision millimétrique et une vitesse très élevée.

Selon les besoins, le procédé peut être :

  • Autogène (sans métal d’apport) pour assembler deux pièces parfaitement jointives.
  • Avec ajout de métal, si un remplissage ou un renfort est nécessaire.

Comment fonctionne le soudage au laser ?

Voici les grandes étapes de ce procédé de haute technologie :

  • Un faisceau laser focalisé est dirigé sur la zone à souder.
  • L’énergie lumineuse est absorbée par le métal, qui chauffe jusqu’à fusion.
  • Le métal fond et s’assemble avec une très grande précision.
  • Selon les cas, un gaz de protection (argon, hélium, azote) peut être injecté pour protéger le cordon.

La concentration thermique très élevée du laser permet d'obtenir une zone affectée thermiquement très réduite, limitant les déformations du métal.

Pourquoi choisir le laser (ou s’y intéresser) quand on débute ?

Bien que ce procédé reste souvent réservé à des applications industrielles, il présente des atouts qui méritent l’attention même des débutants curieux ou des professionnels en devenir :

  • Soudures ultra-précises : idéales pour les micro-pièces, composants électroniques ou assemblages visibles.
  • Vitesse de soudage très élevée : gain de temps considérable sur les grandes séries.
  • Très faible déformation des pièces : parfait pour les métaux fins ou sensibles.
  • Qualité de finition exceptionnelle : souvent sans besoin de meulage ou retouche.
  • Compatible avec l’automatisation : idéal pour le soudage robotisé et les lignes de production.

Où l’utiliser ?

Le soudage au laser est déjà largement utilisé dans des secteurs très avancés :

  • En industrie automobile, pour souder rapidement des pièces structurelles ou de carrosserie.
  • En horlogerie et joaillerie, pour assembler des pièces minuscules sans altérer leur finition.
  • En microélectronique, pour les circuits imprimés ou les capteurs.
  • En médical, pour les instruments en inox, les prothèses ou les implants.
  • Et de plus en plus, dans les ateliers de réparation fine ou de fabrication sur mesure.

Ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Le soudage laser nécessite un environnement et un matériel adaptés :

  • Un poste de soudage laser, souvent à fibre optique, avec un système de guidage précis.
  • Un éventuel gaz de protection, selon le matériau à souder.
  • Une zone de travail sécurisée, car le laser est invisible et potentiellement dangereux.
  • Des équipements de protection spécifiques : lunettes filtrantes ou cabine fermée.
  • Et pour les versions automatisées, un logiciel de contrôle CNC ou robotique.

En résumé, le soudage laser représente le sommet de la technologie actuelle : il permet des soudures d’une rapidité fulgurante, avec une finesse de réalisation incomparable. Certes, il reste encore peu courant dans le cadre domestique ou artisanal, mais il est de plus en plus accessible, et représente l’avenir du soudage de précision.
Pour les passionnés de technologie ou les futurs pros de la soudure, le laser est une voie à explorer pour repousser les limites de la qualité et de la performance.

Pour bien maîtriser le soudage, il est essentiel de comprendre ces différents procédés, chacun ayant ses spécificités en termes d’équipement, de technique et d’application. Une fois le procédé choisi, le réglage précis du poste à souder devient une étape incontournable pour obtenir une soudure de qualité. En effet, l’intensité du courant, la polarité ou encore le type d’électrode ou de fil doivent être adaptés au matériau à souder, qu’il s’agisse d’acier, d’inox ou d’aluminium. Connaître les procédés de soudage permet donc de mieux anticiper les réglages nécessaires et d’ajuster son poste en fonction des contraintes du métal, assurant ainsi sécurité, solidité et finition optimale du joint soudé. Cela tombe bien car nous avons un article complet qui traite de ce sujet : découvrez le ici !

En conclusion, connaître les différents procédés de soudage permet de mieux choisir la méthode la plus adaptée à chaque besoin, qu’il s’agisse de travaux ponctuels, de réparations ou de réalisations plus techniques. Du soudage MMA accessible et polyvalent, au TIG plus précis, en passant par le MIG-MAG idéal pour les assemblages rapides, chaque procédé présente ses avantages et ses exigences. Une bonne compréhension de ces techniques est essentielle pour garantir des soudures durables, sûres et conformes aux attentes. Que vous soyez débutant ou professionnel, bien choisir son procédé de soudage, c’est poser les bases d’un travail de qualité.


Laisser un commentaire